LA BOURDONNAYE

‘est devant le Parlement de Paris en 1685, que Marie du Breil dame de Liré, épouse de Jean de La Bourdonnaye seigneur de Bratz,  devient adjudicataire comme dernière 

enchérisseuse des successions de Jérôme, Louis et François Chohan, contre Bertrand Chohan fils de François. Le blason des La Bourdonnaye remplace celui des Chohan.

blason de La Bourdonnay recomposé
"de gueules à trois bourdons d'argent"
écusson La Bourdonnaye a Coetcandec sur le fronton de la porte nord
Ecusson présent sur le fronton de la porte nord.

L’adjudication comprend les seigneries de Coëtcande, La Chesnaye, Tregonlo, Rosnarho, etc.

Peut après, elle en donne une partie à son cadet Julien. Dès 1722, on trouve Julien fils du précédent (1700-1759), conseiller au Parlement de Bretagne, dont le fils Julien René Amable, naît en 1758 à Coëtcandec.

Suit Auguste qui à partir de 1833 décide d’agrandir le château.

A la mort d’Auguste en 1852, toujours par partage, Coëtcandec revient à son fils Henri (chambellan honoraire de Napoléon III en 1859), maire de Grand-Champ et conseiller général du Morbihan; il y décède en 1886.

Afin d’éviter que la propriété de Coëtcandec ne passe en des mains étrangères, Henri fait de son fils aîné René (premier maire de Locmaria) son légataire universel. Celui-ci décède sans postérité en 1896 léguant ses biens meubles et immeubles à son frère Arthur.

En discorde avec ses deux autres frères, Arthur mort lui aussi sans postérité en 1912, lègue à son tour le domaine de Coëtcandec à mademoiselle Anna Marie Gaudin, sa servante depuis de très nombreuses années…